Edit : Un autre article tout aussi intéressant de Lucky : http://www.alsace-velo.fr/index.php/rep ... electrique
Le journal l'Alsace a écrit :Comme pour le bikepark en juin, on a testé cette nouvelle génération de VTT à assistance électrique, sur les contreforts des Vosges. Verdict ? Bluffant !
Le rendez-vous avec Hugo De La Losa est fixé à Soultz. Il a récupéré deux VTT Haibike ePerformance chez Univers Vélo, à Richwiller (gamme de 2399 € à 6499 €), l’enseigne partenaire du bikepark. Le matériel est allemand et la prise en main d’une facilité déconcertante puisqu’il s’agit d’un VTT classique, sans plateau mais avec des vitesses à la roue arrière. Une manette au guidon, à gauche, permet, ou pas, d’activer un des quatre modes d’assistance électrique et un petit compteur affiche le degré de charge de la batterie, la vitesse du vélo, le mode sélectionné…
Au guidon, on enclenche immédiatement le mode Turbo pour attaquer les Vosges et des pentes à plus de 10 %. Et là, c’est carrément bluffant. On tourne les pédales, quand même, mais le VTT grimpe avec une facilité étonnante. Le plus surprenant reste finalement une impression de frein moteur dès que l’on cesse de pédaler. Même dans une petite forme, on imagine aisément grimper au Grand Ballon avec ce vélo de peu ou prou 20 kg. Ce poids permet d’ailleurs de proposer une bonne stabilité dans les descentes un peu techniques mais limite les évolutions dans les passages « trialisants ». Autre contrainte de la batterie : les demi-tours où il est préférable de supprimer l’assistance pour ne pas être « débordé » par l’afflux de watts alors que vous venez juste d’appuyer sur une pédale et que vous n’êtes pas encore en selle.
Dans les chemins roulants, là encore, c’est assez sympa de filer à près de 40 km/h avec un vélo stable, bien suspendu et qui donne parfois l’impression de piloter une petite moto de tout-terrain. Autre atout du produit : la possibilité de se passer des pédales automatiques – certains vététistes n’aiment pas se sentir « attachés » au vélo – sans perdre de la puissance de pédalage.
En revanche, des années de VTT « classique » vous culpabilisent d’arriver en haut d’une bosse sans effort et sans sueur… surtout quand vous devez déboîter un autre vététiste agonisant sur un vélo non assisté…