Je ne suis pas d'accord mais je peux comprendre ton point de vue. Je m'explique.
clemenbert a écrit : ↑dim. 1 sept. 2019 22:55Le hors piste je suis plutôt pour, il y a un tas de truc qui ont démarré dans la clandestinité avant d'acquérir un statut légal.
Pourquoi pas mais qui va se charger de faire acquérir un statut légal aux traces clandestines ? Le pratiquant moyen ne s'y intéresse pas. Il n'a souvent pas conscience du caractère illégal ou "clandestin" du hors piste, par défaut d'information. Quand on l'informe, il ne veut pas forcément savoir car cela vient torpiller l'image exclusivement positive qu'il a de ses pratiques.
clemenbert a écrit : ↑dim. 1 sept. 2019 22:55Si il y a suffisamment de personnes qui le pratique avec le sentiment de ne pas nuire à qui que ce soit, c'est que ça répond à un besoin que les pratiquants estiment légitime.
En l'absence de dialogue avec les propriétaires gestionnaires, tu peux estimer une trace ou une pratique légitime, il peut y avoir du monde qui roule, tu peux même ne nuire à personne (à vérifier, faune, flore, autre usager, l'impression est parfois trompeuse), les opposants resteront opposés et la pratique massive du fait accompli par les vététistes dégradera l'image du VTT comme sport de nature. Cela viendra renforcer le sentiment que le VTT est un sport d'infrastructure, type Bike Park et Trail Center, qu'il faut encadrer juridiquement et dans l'espace.
clemenbert a écrit : ↑dim. 1 sept. 2019 22:55Après je comprend aussi tout à fait la démarche qui utilise la voie légale, mais actuellement on est plutôt vu comme des clandestins même quand on pratique notre loisir dans un cadre légal.
Je partage ta dernière observation. Mais là aussi, c'est le manque d’intérêt du vététiste moyen pour le débat présent qui permet à nos détracteurs de continuer à nous faire croire qu'on a pas le droit de circuler ici ou là alors qu'en vérité, on a bien plus de droits qu'on le pense.
Je comprends ton point de vue car à la base, on pratique pas le VTT pour le plaisir de jouer les médiateurs en forêt ou pour participer à des réunions avec les gestionnaires. On le pratique pas non plus pour se poser des questions de droits, encore moins de devoir. Je le comprends d'autant mieux que je sais qu'on a face à nous un écosystème d'acteurs (propriétaires, gestionnaires, pouvoirs publics, autres groupes d'usages) qui est assez réfractaire au développement du VTT. Les choses avancent très lentement, parfois elles avancent d'un pas et reculent de deux en quelques jours.
Ce qui fera la différence à moyen et long terme, c'est la capacité des vététistes à s'organiser, à se partager le travail pour être correctement représentés et défendus. Bien entendu, pour recevoir, il faut donner : réguler ses pratiques (nocturne, hors piste, Strava, durabilité de événementiel sportif, sentiers partagés) et s'impliquer pour la cogestion des itinéraires et lieux de pratiques (au travers des clubs/assos. par ex.) par l'entretien des sentiers & l'officialisation par conventionnement de nouvelles traces.
Cela étant dit, pour en revenir au sujet, rien ne peut justifier la pose de piège comme celui du cas présent. C'est pour cela que je pense qu'il faut porter plainte. Cela devrait avancer dans la semaine.