[CR] Markstein-Hohneck-Petit Ballon-Guebwiller
Posté : dim. 4 août 2019 11:09
Récit sans photos, désolé on est des nazes. Rendez-vous est pris avec Nico à Guebwiller pour une petite navette direction le Markstein, test de l'une des descentes, pas l'habitude de commencer la journée par une descente, ça fait plaisir. La suite direction Le Schnepfenried. Arrivé à l'auberge du Steinlebach, on doit emprunter un chemin qui n'est emprunté que par les coureurs à pied d'après Strava, ça a pas l'air engageant alors on décide de par le prendre. On roule on voit un sentier qui a l'air sympa, il l'est puis petit à petit la nature se fait plus présente et quelques peu oppressante, on va quand même pas déjà faire demi-tour. On continue, aux dires de Nico je roule sur une carcasse de type Chamoix, puis à côté de la tête, moi j'ai rien vu. On finit enfin par arriver... à un cul de sac. La trace est à 200m à vol d'oiseau, un petit portage et on retrouve le chemin, on s'en sort bien. On roule jusqu'au Schnepfenried, le début de la descente est ravagé comme souvent par les bûcherons. Descente vraiment sympa même si on en rate une petite partie. Je suis content, aucune appréhension contrairement à l'année dernière. Arrivé aux marches finales, je me dis même que le passage peut se tenter (avec une armure), mais pas aujourd'hui, j'ai mon opération du ménisque lundi. On attaque la remontée vers le Hohneck, on roule tranquille histoire de garder du jus. Hormis un petit poussage de 2min ça monte bien. On rejoint le super sentier
qui a l'air d'avoir été tracé pour les vtt. Du Gaschney on fait du D+ par la route qui mène au Schiessroth. Première galère de la journée, le GR5 est fermé pour cause d'éboulement. 2 options, emprunter le
qui contourne le petit Hohneck ou tracer tout droit dans la pente du petit Hohneck, on choisit la mauvaise option, le
. C'est creusé, c'est plein de gros cailloux, et ça se termine en pseudo escalade. Comme le GR5 est fermé, on croise plein de randonneurs dont un gros con qui rechigne à faire un petit pas de côté pour me faciliter le passage (alors que j'étais descendu du vélo) et qui nous dit: vous savez que vous avez rien faire là, je lui répond vous savez que vous connaissez pas la loi, bref. On retrouve le GR 5, je savais que la série de marche pour rejoindre le Hohneck serait un peu relou mais vu qu'on vient de perdre une bonne demi-heure de poussage-portage auparavant, çà l'est d'autant plus. Arrivé au sommet on fait une petite pause et on fait le constat qu'on est pas encore arrivé. On emprunte le GR des crêtes jusqu'à la Schlucht, c'est la que je me rend compte que j'ai plus du tout de frein arrière, tant pis c'est ma dernière sortie avant 2 mois d'abstinence, je continue... On repart de La schlucht, on mange quelques myrtilles, sur le parcours puis on roule direction le lac vert en passant par le Tanet. C'est super cassant ces crêtes, pas mal de poussage, du technique, je tente quand même la petite mais ultra fuyante descente du Tanet, je suis content de rester sur le vélo... pour l'instant. On attaque la descente direction le lac du Forlet via le
. J'en profite pour faire un super otb sur un tronc d'arbre en travers dans une épingle bien aidé par l'absence de frein, légère éraflure sur la cuisse, je m'en sort bien, Nico me dit que suis un gros malade, c'est pas faux. Après ça je serai plus prudent. Arrivé au lac on doit prendre le
, le début a vraiment pas l'air engageant, on décide de prendre le
, le début c'est du large, la suite un sentier avec quelques passage difficiles où on doit pousser nos vélos, Nico s'agaçe quelques peu du profil"accidenté" de cette sortie et me parle des sentiers bien lisses de la vallée de Thann. On continue sans grandes difficultés vers le début de la DH mémorial. Autant dire que sans frein arrière la descente est pour moi un vrai calvaire, je passe les parties les plus raides à pied, c'est infecte, mais j'arrive quand même à rallier Hohrod, puis Munster. On traverse la ville, on se fait klaxonner par une voiture qui était encore au moins 80m dernières nous avant même qu'on ait eut le temps de se mettre en ligne, je suis enervé mais je dis dis rien, je me range gentiment comme un bon petit soldat et le passager me fait des grands gestes en mimant une distance à l'aide de ses mains, c'est très confus, je lui répond avec un bon gros fuck. On attaque dernière grosse difficulté de la journée. J'avais prévu de remonter directement par le sentier
, mais avec la fatigue qui s'accumule je propose à Nico de faire le début de la montée par la route, il n'y voit pas d'inconvénient. Rapidement je m'en rend compte que je suis grave dans le dure alors que Nico lui tout frais tente une discussion, je lui indique que la montée va être longue et que je suis dans l'incapacité physique de tenir une conversation. Il me propose une compote qui me permet de rallier l'auberge de Christlegut. Limonade et tarte à l'abricot pour moi, tarte aux myrtilles pour Nico (alors qu'il s'est gavé de myrtilles sur les crêtes). Ce petit arrêt me fait un bien fou, on se dirige en direction du petit ballon sans trop de difficulté. Je propose à Nico qu'on se sépare, lui effectuera la descente prévue initialement, pendant que moi je redescend par le large infecte du Strohberg, par le choix, snif. On se retrouve en bas de la nouvelle DH du petit ballon dans le prolongement du
. J'hésite un peu mais Nico me convainc de redescendre par la croix jaune plutôt que par le large. Je ne regrette pas de l'écouter. On se sépare une seconde fois pour que Nico fasse la descente grès et granit. Petit tricotage de sentier en direction de Guebwiller. Je sent que les jambes sont très en forme, j'arrive bien à relancer depuis un moment, j'envoi quelques messages subliminaux à Nico pour qu'on pousse jusqu'à 3000 de D+. Il ne me relance pas, on en conclut que la sortie était déjà pas mal.







