[CR] Planche des Belles Filles et descentes Speciales Enduro de Giromagny
Posté : lun. 14 mai 2018 19:17
Samedi 12 mai 2018 c’était single’s Party ou plutôt La Rebelle Tour de Giromagny 
La météo est idéale, à 9h01, nous partons comme prévu. (La minute, c’est pour moi, j’ai juste pris le temps de saluer d’autres vététistes qui passaient à ce moment-là devant le cimetière de Giromagny.. Une vraie pipelette
Le cimetière…euh pas très gai..
Un ptit chat gris vient nous détourner de ce funeste détail, on verra au fil de la matinée qu’on aura oublié s’être garé là…
8 participants ont répondu présents :
Joe, Miles, Niap, ChrisBZH, Loulou, Akekoukou, Cheangy, et Geoffrey.
Ludique Fort Dorsner :
On commence un réveil cardio-musculaire en douceur, avec une petite mise en jambe du côté du Fort Dorsner.
Après un moulinage sur la route, qui du cimetière nous emmène à l’entrée du Fort et son point de vue (que l’on n’a pas trop admiré), on emprunte le single qui en fait le tour et descend jusqu’aux « 3 bosses », ses petites crêtes , ses racines, ses gros trous.. où nous avions ensuite rendez-vous avec un petit terrain de jeu insoupçonnable, single fait de marches d’escaliers, d’une succession de virages assez serrés, et de marches en rondins, tout en relance.
Le rythme est donné pour la suite, on remonte au 1er parking du Fort pour s’engager dans la descente DH, puis on amorce une remontée en single bien raide, ayé, on est chaud pour attaquer le gros du D+ du Pic Pic Tour.
Montée à la Planche des Belle Filles
On redescend au Cimetière…pour s’engouffrer dans l’Allée des Moutons, qui se trouve en face, et qui traverse les Champs Paradis. Il y a le Pré D’Enfer pas loin…
Le chemin est bien humide parsemé de gros cailloux, mais ça s’arrange par la suite, et pis on n’est pas des Fiottes –ok, j’arrête de lire le nom des lieux sur la carte IGN…-
On rejoint le Pylône électrique situé plus haut, pour ensuite rejoindre la piste que l’on suivra jusqu’au Col du Querty :
1er gros défi : continuer à monter sur le vélo par le sentier, qui devient de plus en plus raide, et quand même bien long, se terminant par un dernier » coup de cul », qui fait bien mal. Bravo les gars !!
2ème option :On peut toujours continuer à rouler sur la piste, la montée est loin d’être terminée.
On accède à la Chaume du Querty :
Elle fait partie de la réserve Naturelle des Ballons Comtois, paysage ouvert favorable au Grand Tétras.
Cette partie bien physique, offre un joli paysage, une vue imprenable, puis un dernier petit effort pour monter en sous-bois, nous emmène à l’étonnante Roche Fendue, spectaculaire bloc de granit tenant en équilibre…
Nous ne monterons pas jusqu’au sommet, lui préférant le sentier qui passe à droite derrière la Roche Fendue, et qui est juste magnifique : la nature y est reine : énormes rochers et végétation verdoyante. Ne pas avoir le vertige quand il rejoint la station, car il se rétrécit…
Il faut sortir de la forêt et de la trace, se retrouver sur la route (arrivée du Tour de France) et reprendre plus bas le single en lisière des bois, qui descend vers le téléski. A partir de là, il y a le sentier à droite qui descend et mène à l’Etang des Belles Filles, c’est technique !
Je rappelle qu’il y a une forte éventualité de rencontrer des marcheurs randonneurs, et que nous nous devons d’être bien prudents.
Etangs des Belles Filles et 1ère descente sur Lepuix
Merveilleux endroit, même féérique… On ne peut s’imaginer ce que la légende raconte…
Connaissez-vous la légende des Belles Filles ?
Au cœur de la Guerre de Trente Ans, Lorraine et Franche-Comté furent ravagées par les troupes françaises et suédoises, qui massacraient femmes et enfants, détruisaient les récoltes, pillaient et brûlaient tout sur leur chemin. Dans le petit village isolé de Plancher-Bas, on annonça la terrible nouvelle : les sanguinaires suédois s’approchaient du bourg.
Comme un seul homme, les villageois, en tout cas les mâles, décidèrent de résister coûte que coûte à l’envahisseur. Admirée pour sa remarquable beauté, Inès, folle de fierté face au courage de son père et de ses frères, se proposa d’emmener femmes et enfants à l’abri des conquérants, un peu plus loin, sur les hauteurs.
Ce qui devait arriver arriva : supérieurs en nombre et en armes, les Suédois passèrent par l’épée la presque totalité des hommes de Planche-Bas. On raconte que le plus jeune d’entre eux, presque un enfant, parvint tout de même à échapper à la furie de la bataille et à fuir vers le refuge trouvé par les femmes.
Las ! Il laissa dans sa fuite quelques traces dans la neige, piste que les Suédois eurent tôt fait de suivre. Quand le chef de ces derniers, menant sa troupe au combat, aperçut la belle Inès, il fut comme subjugué. Elle aussi le trouva très beau, malgré l’effroi qu’il lui suscita. L’espace d’un instant, ces deux âmes tombèrent follement amoureuses l’une de l’autre.
Mais Inès, comme les femmes du village, avait résolu de ne pas tomber vivante entre les griffes des Suédois, qu’on savait violeurs, tourmenteurs et assassins. De concert, les jeunes filles de Plancher-Bas se jetèrent dans l’eau glacée de l’étang, pour y périr toutes, noyées. Le chef des Suédois tenta bien de les en dissuader, mais il était trop tard.
Ivre de tristesse à la perte de sa bien-aimée, il fendit de son épée et de rage un rocher en deux. Puis il prit une planche sur laquelle il décida de graver un hommage au courage des Belles Filles comtoises de Plancher-Bas. On dit que de cette planche naquirent plusieurs fées qui rendent encore parfois visite aux maisons des Vosges Saônoises.
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On longe l’étang sur la droite pour hop descendre, c’est parti !
On rejoint la Speciale de l’Enduro un peu plus bas.
Descente très accidentée, technique et rapide, il faut être bien révéillé ! Avec de gros cailloux et des racines en vois-tu en voilà, des passages plus étroits avec une grosse marche, qui suit le ruisseau des Belles Filles jusqu’à Lepuix.
Merci Miles d’avoir ouvert cette 1ère descente.
A Lepuix, nous bifurquons à droite, peu après la scierie, sur le chemin sous le bois, à travers champ, - je pensais réussir à photographier le groupe à ce moment-là… mais pas assez rapide…pffff
C'était ce paysage :
Retour à Giromagny, on tourne à droite rue du Phanitor.
Le Mont Ordon-Verrier
Vers la descente n°1
La rue du Phanitor est bien raide en son début, mais goudronnée et plate. On continue la piste jusqu’au Pylône électrique qui est en graviers, bien dévastée, on croisera d’ailleurs un poids lourd hautement chargé en troncs immensément longs, impressionnant ! Le temps d’une mini pause..
Arrivés au pylône, on reste sur la piste, on prend la 2ème à droite, on va trouver la trace de la descente tout près des anciennes mines, dans l’angle à droite d’un virage.
Je guide au mieux, car sans balisage, c’est pas évident du tout, on peut rater la trace.
Cette descente, toute en single, est bien moins accidentée que la 1ère, plus fluide avec de belles sinuosités, mais aussi des ornières, un tronc au sol, ..elle devient de plus en plus pentue sur la fin avec des gros rochers et une arrivée originale, fort heureusement, on ne peut pas (normalement) finir planter dans le jardin potager d’une habitation que longe le tracé, quelque peu piègeux par endroits avec les hautes herbes.
Rebelote, la joyeuse troupe repart en quête de la dernière mais pas des moindres spéciales inscrites au programme.
On est bon dans le timing !
Vers la descente n°2 :
Cette fois, on s’attaque à l’arrivée au Pylône à un large chemin qui monte raide sur la gauche dès qu’on part en direction de la Planche sur la piste.
De trop importants éboulis nous empêchent de rester sur le vélo, le poussage-portage s’impose…fort heureusement pas pour longtemps. Les plus costauds remonteront en selle un peu plus haut !
Un peu de free ride puis la trace s’offre à nous : assez variée, avec sapinière, en virages et épingles, escaliers, rondins de bois au sol, et saut ! jusque tout en bas où l’arrivée sera champêtre et bucolique, malgré 2/3 barrages faits de troncs d’arbres.
Nous regagnons les champs entre Lepuix et Giromagny, puis suivons le chemin pour regagner Giromagny et le parking du cimetière à 13h00 pile, c’est beau ça !!!
La petite chatte grise revient nous accueillir, elle ira même jusqu’à se faufiler dans la voiture de Chris BZH… pas farouche !
L’après-vélo ambiance “peace and love” alter-mondialiste:
J’avais prévu des bières fraîches dans une glacière, mais ne connaissant pas le nombre exact de participants, il m’en manquait, avec des bretzels !!!
Miles suggère alors d’aller faire un tour à la Brasserie Franc-Comtoise qui produit La Rebelle !
Avec la devise : « Comtois, rends-toi !!! Nenni ma foi !! »
C'est la devise de la Franche-Comté, elle est le symbole de la détermination des Franc-Comtois.
L'origine (supposée) en est la suivante : Lors du siège de Dole (alors capitale du Comté, dépendant du royaume d'Espagne) par les Français en 1636, le Prince de Condé, à la tête d'une impressionnante armée aurait lancé :
- Comtois, rends-toi
Les Francs-Comtois, assiégés, auraient alors répondu:
-Nenni, ma foi
Dole résista trois mois à l'armée française, mais également à la faim et à la peste, grâce à ses habitants réunis autour de l'archevêque de Besançon. Puis les troupes françaises levèrent le camp, car les troupes espagnoles arrivaient à la rescousse.
Une autre théorie situe l'origine de la devise un peu plus tôt : en 1479, la ville de Dole, déjà capitale du Comté, et déjà assiégée par les Français, aurait résisté à Charles d'Amboise, qui dirigeait les troupes de Louis XI. Charles d'Amboise aurait laissé la vie sauve aux survivants, étonnés de leur bravoure... Il ne restait, paraît-il que deux maisons debout !
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La brasserie n’est vraiment pas loin du parking !
De façon complètement improvisée, inattendue, c’était une excellente idée, en terrasse sous abri, de l'ombre, il y a déjà des groupes de personnes, plutôt détendus, le concept est simple : vous pouvez boire des bières La Rebelle, et acheter un cornet de frites maison à un monsieur et une dame forts accueillants en toute simplicité qui les préparent à bord d’une caravane vintage verte pâle qui fait face à la terrasse « La petite Patate », on peut même faire griller soi-même ses saucisses sur la grille du BBQ de la communauté, ou si on n’a pas prévu le coup, acheter des saucisses à Hot Dog aux fabricants de frites.
Avec le reggae-roots, ça aurait été pour nous ravir encore… on a bien profité des plantes aussi…
Je crois qu’on était bien !!! Mdr les autres personnes des autres tables
C’est le Tour du Territoire qu’on a vu passé depuis la terrasse !
Akekoukou s’est tellement bien requinqué, qu’il est reparti s’attaquer au Saut de la Truite…
Certains sont repartis avec des bouteilles !
Vous avez bien eu raison !
On va l’appeler La Rebelle Tour !
Qu'en pensez-vous ?
La météo est idéale, à 9h01, nous partons comme prévu. (La minute, c’est pour moi, j’ai juste pris le temps de saluer d’autres vététistes qui passaient à ce moment-là devant le cimetière de Giromagny.. Une vraie pipelette
Le cimetière…euh pas très gai..
Un ptit chat gris vient nous détourner de ce funeste détail, on verra au fil de la matinée qu’on aura oublié s’être garé là…
8 participants ont répondu présents :
Joe, Miles, Niap, ChrisBZH, Loulou, Akekoukou, Cheangy, et Geoffrey.
Ludique Fort Dorsner :
On commence un réveil cardio-musculaire en douceur, avec une petite mise en jambe du côté du Fort Dorsner.
Après un moulinage sur la route, qui du cimetière nous emmène à l’entrée du Fort et son point de vue (que l’on n’a pas trop admiré), on emprunte le single qui en fait le tour et descend jusqu’aux « 3 bosses », ses petites crêtes , ses racines, ses gros trous.. où nous avions ensuite rendez-vous avec un petit terrain de jeu insoupçonnable, single fait de marches d’escaliers, d’une succession de virages assez serrés, et de marches en rondins, tout en relance.
Le rythme est donné pour la suite, on remonte au 1er parking du Fort pour s’engager dans la descente DH, puis on amorce une remontée en single bien raide, ayé, on est chaud pour attaquer le gros du D+ du Pic Pic Tour.
Montée à la Planche des Belle Filles
On redescend au Cimetière…pour s’engouffrer dans l’Allée des Moutons, qui se trouve en face, et qui traverse les Champs Paradis. Il y a le Pré D’Enfer pas loin…
Le chemin est bien humide parsemé de gros cailloux, mais ça s’arrange par la suite, et pis on n’est pas des Fiottes –ok, j’arrête de lire le nom des lieux sur la carte IGN…-
On rejoint le Pylône électrique situé plus haut, pour ensuite rejoindre la piste que l’on suivra jusqu’au Col du Querty :
1er gros défi : continuer à monter sur le vélo par le sentier, qui devient de plus en plus raide, et quand même bien long, se terminant par un dernier » coup de cul », qui fait bien mal. Bravo les gars !!
2ème option :On peut toujours continuer à rouler sur la piste, la montée est loin d’être terminée.
On accède à la Chaume du Querty :
Elle fait partie de la réserve Naturelle des Ballons Comtois, paysage ouvert favorable au Grand Tétras.
Cette partie bien physique, offre un joli paysage, une vue imprenable, puis un dernier petit effort pour monter en sous-bois, nous emmène à l’étonnante Roche Fendue, spectaculaire bloc de granit tenant en équilibre…
Nous ne monterons pas jusqu’au sommet, lui préférant le sentier qui passe à droite derrière la Roche Fendue, et qui est juste magnifique : la nature y est reine : énormes rochers et végétation verdoyante. Ne pas avoir le vertige quand il rejoint la station, car il se rétrécit…
Il faut sortir de la forêt et de la trace, se retrouver sur la route (arrivée du Tour de France) et reprendre plus bas le single en lisière des bois, qui descend vers le téléski. A partir de là, il y a le sentier à droite qui descend et mène à l’Etang des Belles Filles, c’est technique !
Je rappelle qu’il y a une forte éventualité de rencontrer des marcheurs randonneurs, et que nous nous devons d’être bien prudents.
Etangs des Belles Filles et 1ère descente sur Lepuix
Merveilleux endroit, même féérique… On ne peut s’imaginer ce que la légende raconte…
Connaissez-vous la légende des Belles Filles ?
Au cœur de la Guerre de Trente Ans, Lorraine et Franche-Comté furent ravagées par les troupes françaises et suédoises, qui massacraient femmes et enfants, détruisaient les récoltes, pillaient et brûlaient tout sur leur chemin. Dans le petit village isolé de Plancher-Bas, on annonça la terrible nouvelle : les sanguinaires suédois s’approchaient du bourg.
Comme un seul homme, les villageois, en tout cas les mâles, décidèrent de résister coûte que coûte à l’envahisseur. Admirée pour sa remarquable beauté, Inès, folle de fierté face au courage de son père et de ses frères, se proposa d’emmener femmes et enfants à l’abri des conquérants, un peu plus loin, sur les hauteurs.
Ce qui devait arriver arriva : supérieurs en nombre et en armes, les Suédois passèrent par l’épée la presque totalité des hommes de Planche-Bas. On raconte que le plus jeune d’entre eux, presque un enfant, parvint tout de même à échapper à la furie de la bataille et à fuir vers le refuge trouvé par les femmes.
Las ! Il laissa dans sa fuite quelques traces dans la neige, piste que les Suédois eurent tôt fait de suivre. Quand le chef de ces derniers, menant sa troupe au combat, aperçut la belle Inès, il fut comme subjugué. Elle aussi le trouva très beau, malgré l’effroi qu’il lui suscita. L’espace d’un instant, ces deux âmes tombèrent follement amoureuses l’une de l’autre.
Mais Inès, comme les femmes du village, avait résolu de ne pas tomber vivante entre les griffes des Suédois, qu’on savait violeurs, tourmenteurs et assassins. De concert, les jeunes filles de Plancher-Bas se jetèrent dans l’eau glacée de l’étang, pour y périr toutes, noyées. Le chef des Suédois tenta bien de les en dissuader, mais il était trop tard.
Ivre de tristesse à la perte de sa bien-aimée, il fendit de son épée et de rage un rocher en deux. Puis il prit une planche sur laquelle il décida de graver un hommage au courage des Belles Filles comtoises de Plancher-Bas. On dit que de cette planche naquirent plusieurs fées qui rendent encore parfois visite aux maisons des Vosges Saônoises.
************************************************************************************************************************************************************
On longe l’étang sur la droite pour hop descendre, c’est parti !
On rejoint la Speciale de l’Enduro un peu plus bas.
Descente très accidentée, technique et rapide, il faut être bien révéillé ! Avec de gros cailloux et des racines en vois-tu en voilà, des passages plus étroits avec une grosse marche, qui suit le ruisseau des Belles Filles jusqu’à Lepuix.
Merci Miles d’avoir ouvert cette 1ère descente.
A Lepuix, nous bifurquons à droite, peu après la scierie, sur le chemin sous le bois, à travers champ, - je pensais réussir à photographier le groupe à ce moment-là… mais pas assez rapide…pffff
C'était ce paysage :
Retour à Giromagny, on tourne à droite rue du Phanitor.
Le Mont Ordon-Verrier
Vers la descente n°1
La rue du Phanitor est bien raide en son début, mais goudronnée et plate. On continue la piste jusqu’au Pylône électrique qui est en graviers, bien dévastée, on croisera d’ailleurs un poids lourd hautement chargé en troncs immensément longs, impressionnant ! Le temps d’une mini pause..
Arrivés au pylône, on reste sur la piste, on prend la 2ème à droite, on va trouver la trace de la descente tout près des anciennes mines, dans l’angle à droite d’un virage.
Je guide au mieux, car sans balisage, c’est pas évident du tout, on peut rater la trace.
Cette descente, toute en single, est bien moins accidentée que la 1ère, plus fluide avec de belles sinuosités, mais aussi des ornières, un tronc au sol, ..elle devient de plus en plus pentue sur la fin avec des gros rochers et une arrivée originale, fort heureusement, on ne peut pas (normalement) finir planter dans le jardin potager d’une habitation que longe le tracé, quelque peu piègeux par endroits avec les hautes herbes.
Rebelote, la joyeuse troupe repart en quête de la dernière mais pas des moindres spéciales inscrites au programme.
On est bon dans le timing !
Vers la descente n°2 :
Cette fois, on s’attaque à l’arrivée au Pylône à un large chemin qui monte raide sur la gauche dès qu’on part en direction de la Planche sur la piste.
De trop importants éboulis nous empêchent de rester sur le vélo, le poussage-portage s’impose…fort heureusement pas pour longtemps. Les plus costauds remonteront en selle un peu plus haut !
Un peu de free ride puis la trace s’offre à nous : assez variée, avec sapinière, en virages et épingles, escaliers, rondins de bois au sol, et saut ! jusque tout en bas où l’arrivée sera champêtre et bucolique, malgré 2/3 barrages faits de troncs d’arbres.
Nous regagnons les champs entre Lepuix et Giromagny, puis suivons le chemin pour regagner Giromagny et le parking du cimetière à 13h00 pile, c’est beau ça !!!
La petite chatte grise revient nous accueillir, elle ira même jusqu’à se faufiler dans la voiture de Chris BZH… pas farouche !
L’après-vélo ambiance “peace and love” alter-mondialiste:
J’avais prévu des bières fraîches dans une glacière, mais ne connaissant pas le nombre exact de participants, il m’en manquait, avec des bretzels !!!
Miles suggère alors d’aller faire un tour à la Brasserie Franc-Comtoise qui produit La Rebelle !
Avec la devise : « Comtois, rends-toi !!! Nenni ma foi !! »
C'est la devise de la Franche-Comté, elle est le symbole de la détermination des Franc-Comtois.
L'origine (supposée) en est la suivante : Lors du siège de Dole (alors capitale du Comté, dépendant du royaume d'Espagne) par les Français en 1636, le Prince de Condé, à la tête d'une impressionnante armée aurait lancé :
- Comtois, rends-toi
Les Francs-Comtois, assiégés, auraient alors répondu:
-Nenni, ma foi
Dole résista trois mois à l'armée française, mais également à la faim et à la peste, grâce à ses habitants réunis autour de l'archevêque de Besançon. Puis les troupes françaises levèrent le camp, car les troupes espagnoles arrivaient à la rescousse.
Une autre théorie situe l'origine de la devise un peu plus tôt : en 1479, la ville de Dole, déjà capitale du Comté, et déjà assiégée par les Français, aurait résisté à Charles d'Amboise, qui dirigeait les troupes de Louis XI. Charles d'Amboise aurait laissé la vie sauve aux survivants, étonnés de leur bravoure... Il ne restait, paraît-il que deux maisons debout !
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La brasserie n’est vraiment pas loin du parking !
De façon complètement improvisée, inattendue, c’était une excellente idée, en terrasse sous abri, de l'ombre, il y a déjà des groupes de personnes, plutôt détendus, le concept est simple : vous pouvez boire des bières La Rebelle, et acheter un cornet de frites maison à un monsieur et une dame forts accueillants en toute simplicité qui les préparent à bord d’une caravane vintage verte pâle qui fait face à la terrasse « La petite Patate », on peut même faire griller soi-même ses saucisses sur la grille du BBQ de la communauté, ou si on n’a pas prévu le coup, acheter des saucisses à Hot Dog aux fabricants de frites.
Avec le reggae-roots, ça aurait été pour nous ravir encore… on a bien profité des plantes aussi…
Je crois qu’on était bien !!! Mdr les autres personnes des autres tables
C’est le Tour du Territoire qu’on a vu passé depuis la terrasse !
Akekoukou s’est tellement bien requinqué, qu’il est reparti s’attaquer au Saut de la Truite…
Certains sont repartis avec des bouteilles !
Vous avez bien eu raison !
On va l’appeler La Rebelle Tour !
Qu'en pensez-vous ?
Impossible de suivre cette trace toute biscornue ! 
j"adore, comme si j'y étais 
