[CR] Granit Montana 2016
Posté : dim. 12 juin 2016 23:29
Le CR:
La préparation physique n'a pas été intensive néammoins la forme est bonne ces temps-ci. Ca tombe bien je m'attends à une dure journée.
Après une bonne nuit de sommeil dans un chalet 2 fois trop grand pour nous on se dirige vers le départ.
Départ du grand parcours à 8h30, pour une fois c'est pas la peine de se lever en pleine nuit.
On tape un peu la discut' avec les pôtes (pédalator, Bikette, Guitoun), on tourne un peu les jambes et c'est déjà l'heure de se diriger vars le départ.
Peu de monde quand j'arrive au départ, j'en profite pour me placer en 2ème ligne avec Benji et Pierrehins.
Bonne pioche car le premier rétrecissement apparait pas loin après le départ donc j'ai la chance de ne pas subir les bouchons. Revers de la médaille, je me retrouve avec le groupe des costauds, je me fais passer de tous les côtés. C'était prévu donc je garde le moral.
Je négocie la première partie de parcours avec le souffle court. Benji et Pierrehins sont partis devant dès le départ. Les crosseux sont majoritaires et font la loi sauf dans les descentes. C'est raide et technique en montée par contre c'est très raide et très technique en descente.
Après 500 m de d+ les jambes sont déjà bien dures tellement le terrain est exigeant.
Je ne fais pas l'impasse sur le premier ravito. Quelques minutes d'arrêt pour souffler et avaler quelques pâtes de fruit.
En repartant du ravito Schlapp67 me passe comme une fusée. Il est parti en queue de peloton, la perte de temps est sévère.
Je commence à rouler en mode gestion. La suite confirmera que c'était la bonne stratégie car je vais rattraper quelques coureurs plus loin.
Je me retrouve parmi des gars qui monte un poil plus vite que moi mais plus lents en descentes car toutes les descentes sont sélectives: pentues, pleines de racines, quelques blocs de granit, du dévers.
Le compteur kilométrique et dénivellé n'avance pas, mais le mental est là. Je suis largement en avance sur la barrière horaire. Je ne vois pas ce qui m'empêcherai de finir.
Effectivement, j'arrive au 2ème ravito barrière horaire avec plus de 1h30 d'avance.
Courte pause, bien boire, manger un peu et un petit powergel préventif.
Les chiffres du gps font peur car je suis déjà bien entamé mais même pas à la moitié du programme.
Et pourtant, je commence à trouver mon rythme de croisière. Prochaine objectif les 2000 d+.
Montées toujours aussi raides, sur chemins et sentiers toujours délicats à négocier. Je commence à voir de plus en plus de monde qui marche.
Après une quinzaine de km, on pénètre dans une zone de pistes de dh. Manque de bol, on les prend à l'envers.
Au sommet de la piste, on tombe sur le ravito surprise. Il n'était pas annoncé.
Après ce ravito, la pluie commence à tomber. Je choisis de continuer à rouler en maillot.
La dh qui suit me permet de creuser à nouveau des écarts et rattraper des gars qui m'avait passé dans les premières montées.
Rapidement la pluie accentue la difficulté du terrain, de plus en plus de bourbiers, et l'eau ruisselle dans les sentiers.
Je parviens quand même à rester sur le vélo dans la plupart des gros raidars.
Les descentes aussi deviennent limites mais je m'en tire bien. Bon esprit, les gars à pied me laissent passer dans les passages chauds.
Le final n'en finit pas. Pleins de petites montées très raides. Le 2ème powergel marche bien. Je me sens assez frais finalement et là c'est le drame !
Quelques mm qui manquent dans un goulet bien raide et bien hot' le dérailleur touche, la patte casse.
J'adore la mécanique sous la pluie sur un vélo plein de boue. La vis du dérailleur est bien coincée. Je perd une bonne vingtaine de mn pour réparer mais je peux m'estimer heureux de pouvoir repartir.
Je me suis bien refroidi.
Je repars le couteau entre les dents, énervé d'avoir vu passer quelques concurrents que j'avais dépassé.
Les huit derniers km n'en finissent pas. Le gps a dépassé les 3000 m et ça continue à monter.
Le petit sticker finisher fait toujours du bien.
L'aire d'arrivée est sous la pluie.
Les avis des pôtes sont unanimes: la Granit est parmi la course la plus dure. A ne pas prendre à la légère.
La préparation physique n'a pas été intensive néammoins la forme est bonne ces temps-ci. Ca tombe bien je m'attends à une dure journée.
Après une bonne nuit de sommeil dans un chalet 2 fois trop grand pour nous on se dirige vers le départ.
Départ du grand parcours à 8h30, pour une fois c'est pas la peine de se lever en pleine nuit.
On tape un peu la discut' avec les pôtes (pédalator, Bikette, Guitoun), on tourne un peu les jambes et c'est déjà l'heure de se diriger vars le départ.
Peu de monde quand j'arrive au départ, j'en profite pour me placer en 2ème ligne avec Benji et Pierrehins.
Bonne pioche car le premier rétrecissement apparait pas loin après le départ donc j'ai la chance de ne pas subir les bouchons. Revers de la médaille, je me retrouve avec le groupe des costauds, je me fais passer de tous les côtés. C'était prévu donc je garde le moral.
Je négocie la première partie de parcours avec le souffle court. Benji et Pierrehins sont partis devant dès le départ. Les crosseux sont majoritaires et font la loi sauf dans les descentes. C'est raide et technique en montée par contre c'est très raide et très technique en descente.
Après 500 m de d+ les jambes sont déjà bien dures tellement le terrain est exigeant.
Je ne fais pas l'impasse sur le premier ravito. Quelques minutes d'arrêt pour souffler et avaler quelques pâtes de fruit.
En repartant du ravito Schlapp67 me passe comme une fusée. Il est parti en queue de peloton, la perte de temps est sévère.
Je commence à rouler en mode gestion. La suite confirmera que c'était la bonne stratégie car je vais rattraper quelques coureurs plus loin.
Je me retrouve parmi des gars qui monte un poil plus vite que moi mais plus lents en descentes car toutes les descentes sont sélectives: pentues, pleines de racines, quelques blocs de granit, du dévers.
Le compteur kilométrique et dénivellé n'avance pas, mais le mental est là. Je suis largement en avance sur la barrière horaire. Je ne vois pas ce qui m'empêcherai de finir.
Effectivement, j'arrive au 2ème ravito barrière horaire avec plus de 1h30 d'avance.
Courte pause, bien boire, manger un peu et un petit powergel préventif.
Les chiffres du gps font peur car je suis déjà bien entamé mais même pas à la moitié du programme.
Et pourtant, je commence à trouver mon rythme de croisière. Prochaine objectif les 2000 d+.
Montées toujours aussi raides, sur chemins et sentiers toujours délicats à négocier. Je commence à voir de plus en plus de monde qui marche.
Après une quinzaine de km, on pénètre dans une zone de pistes de dh. Manque de bol, on les prend à l'envers.
Au sommet de la piste, on tombe sur le ravito surprise. Il n'était pas annoncé.
Après ce ravito, la pluie commence à tomber. Je choisis de continuer à rouler en maillot.
La dh qui suit me permet de creuser à nouveau des écarts et rattraper des gars qui m'avait passé dans les premières montées.
Rapidement la pluie accentue la difficulté du terrain, de plus en plus de bourbiers, et l'eau ruisselle dans les sentiers.
Je parviens quand même à rester sur le vélo dans la plupart des gros raidars.
Les descentes aussi deviennent limites mais je m'en tire bien. Bon esprit, les gars à pied me laissent passer dans les passages chauds.
Le final n'en finit pas. Pleins de petites montées très raides. Le 2ème powergel marche bien. Je me sens assez frais finalement et là c'est le drame !
Quelques mm qui manquent dans un goulet bien raide et bien hot' le dérailleur touche, la patte casse.
J'adore la mécanique sous la pluie sur un vélo plein de boue. La vis du dérailleur est bien coincée. Je perd une bonne vingtaine de mn pour réparer mais je peux m'estimer heureux de pouvoir repartir.
Je me suis bien refroidi.
Je repars le couteau entre les dents, énervé d'avoir vu passer quelques concurrents que j'avais dépassé.
Les huit derniers km n'en finissent pas. Le gps a dépassé les 3000 m et ça continue à monter.
Le petit sticker finisher fait toujours du bien.
L'aire d'arrivée est sous la pluie.
Les avis des pôtes sont unanimes: la Granit est parmi la course la plus dure. A ne pas prendre à la légère.