bite de clown a écrit : ↑mar. 29 oct. 2019 08:16
Je sais

je vous ai proposé une réponse différente , originale ...... pas de retour hormis juste un conseil
Tu as eu un retour David : toutes les initiatives sont bonnes prendre tant qu'elles vont à peu près dans le même sens et en soignant la forme pour éviter d'être facilement attaqué sur cet aspect. Je ne peux pas t'aider sur ton projet autrement que te donner un avis au fur et à mesure de son avancée.
Pour faire réellement la différence, il faut "
juste" qu'on s'investisse beaucoup plus et à tous les niveaux. Pour éviter que ce soit une croisade portée par 5 personnes, faut partout et tout le temps plein de bénévoles qui font chacun un peu quelque-chose. Par ex., où sont les retraités vététistes ? Cela doit bien exister. Où sont les vététistes fonctionnaires des collectivités et des services de l'Etat ? Cela doit exister aussi. Où sont les vététistes membres du Club Vosgien ? Il y en a mais ils ne nous aident pas. Où sont les vététites avocats, juristes, formateurs, communiquant ? On en aurait tellement besoin !
Même si certains sentiers identifiés comme fragiles ont vocation à être réservés à la circulation pédestre, bien d’autres sont compatibles avec la circulation d’autres usagers sous forme «d’itinéraires partagés». Ces itinéraires sont nombreux. Le Parc et le Club Vosgien souhaitent mener une réflexion avec les associations de VTT, notamment en ce qui concerne la gestion des fréquentations, au nom du principe de bonne cohabitation entre usagers de la nature. Les deux structures signataires invitent donc les associations de VTT à construire, dans la collégialité, une charte VTT dans le massif vosgien. Le but affiché de cette coopération est de permettre une cohabitation apaisée entre randonneurs, cyclistes et autres usagers. Ce vaste chantier à venir, qui sera animé par le Parc demandera de l’écoute mutuelle, des discussions techniques et sereines.
La charte de protection des sentiers signée au Hohneck doit être une étape dans un processus de dialogue, une préfiguration de la rédaction de la future charte VTT.
Ce communiqué vient justement souligner ce que nous discutons :
- Pourquoi être contraint tout le temps et à toutes les étapes de discuter VTT avec une structure Club Vosgien départementale haut-rhinoise drivée par un individu qui cache mal ses intentions réelles de non partage ? Le Parc n'est pas capable d'apporter seul le cadre technique nécessaire ? Que font ses salariés s'ils ne peuvent rien faire sans celui dont on ne dit pas le nom ?
- Si le PnrBV avait voulu affirmer une forme de neutralité, il aurait d'abord reconnu le droit à circuler. Nous avons le droit de circuler partout en dehors de réglementations spécifiques qui ne sont pas du ressort du Club Vosgien ni du PnrBV. Là encore, l'Etat et les communes, pour rendre de réels arbitrages, feraient bien mieux de faire appel à des compétences autres que les seuls piocheurs pas content de devoir partager...
- Attention, itinéraires partagés c'est moins engageant que sentiers partagés. Il faut partager, par principe,
tous les sentiers monotraces et
limiter par voie d'exception sur des critères légaux certains d'entre eux.
- C'est incroyable de nous convoquer à une cohabitation harmonieuse après tout cela alors même que ceux qui travaillent activement à la non-harmonie sont ceux qui ont poussé cette charte depuis 4 ans. Si le Parc ne le reconnait pas, c'est qu'il n'a rien compris, certainement un peu obligé aussi par la question de l'entretien des sentiers (cf. la grève des piocheurs).
- On comprend le timing , d'abord on règle l'essentiel avec le Club Vosgien, puis pour ce qu'il reste on voit avec le VTT.
Il ne faut rien lâcher car en effet celui dont on ne dit pas le nom attend, place ses pions pour convaincre avec des notions de sentiers fragiles (zéro base légale, un sentier canalise le flux, il s'use, le vrai problème c'est son entretien), de dangerosité (non documentée) et de sentiers dédiés (qu'on peine à faire advenir et alors même que ce n'est pas la solution la plus écologique).
Je n'ai pas coupé le dialogue ni avec le Parc, ni avec la Fédération du Club Vosgien. Il va falloir radoter, documenter, expliquer, démontrer et faire aussi.