Tanikvelo a écrit : Ma roue libre commence à avoir des ratés. (J'avais tenté une réparation de fortune cette semaine. ça m'a permis tout juste de terminer, sur le parking à la mason, elle a lâché).
La pauvre roue libre, on l'a entendu souffrir jusqu'à l'arrivée, comme un cheval jusqu'à l'épuisement

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D'abord de simples cracs, et à la fin des cracs à répétition, heureusement que c'était la descente

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Sur le parcours on passe plusieurs fois très près (même un peu en dessous) de grosses formations rocheuses faites d'un aggloméré de sable et de galets, c'est assez balaise de se dire que quelques millions d'années plus tôt, on aurait roulé au fond de la mer. Le fait de passer si près de ces caillasses, on s'en rend soudainement compte.
Je ne sais pas si on a spécifiquement fait des crêtes où si le terrain s'y prête plus que dans les vosges du sud, mais globalement j'ai trouvé qu'une fois "en haut", ça roulait plus "facilement" (peut-être aussi que je suis moins fatigué et que du coup j'apprécie mieux le roulage car jusqu'à maintenant je ne devais pas avoir la caisse pour faire une crête entière dans le coin

).
J'ai oublié les noms mais un moment on arrive sur un point de vue dégagé (Col de Noirceux je crois) et on voit les 4-5 bosses qu'on va enchainer sur la crête jusqu'au château (avec en point de mire : le repas

), et passé le coup de cul du début, ça monte et ça descend juste ce qu'il faut pour bien rouler, beaucoup moins cassant que le GR5 par exemple.
Une bonne partie de la descente avait un feeling "technico-ludique"

(mais plus ludique que technique) comme la descente depuis la piste de ski du ballon jusqu'à Sewen, c'est à dire pas trop speed, mais parsemée de petites difficultés à négocier, sans que ce soit insurmontable.
Pour les épingles de la fin c'était différent, il y en avait des passables, d'autres avec une racine qui forme une marche où il faut clairement de la technique.
Il manquait juste le soleil, qui montrait parfois le bout de ses rayons mais qu'est resté globalement trop timide.