Papybrujor a écrit :Oui mais tu dis bien : sans trop se soucier de ce qui peut venir d'un virage
C'est moi qui ai écrit cela. C'était pour
faire le portrait à gros traits... Mais puisqu'on ne badine pas avec les mots, je vais ajuster mon propos : des itinéraires bis préférentiellement destiné aux vététistes pour délester d'autres sentiers des pratiques les plus engagés. Bref, trouver des compromis locaux et ponctuels, sans mégoter notre liberté de circuler. Je pense que cela peut raisonnablement faire consensus au moins entre vététistes. Car autrement, on perd notre temps...
Papybrujor a écrit :L'idée de la carte et d'un balisage avec exclusion (limitées) des vttistes sur certains passage trop dommageable pour le sentier lanceée par la section de Masevaux me séduit plus.
Tu sous estimes certainement l'effet tâche d'huile d'une solution de ce type. Beaucoup de sections C.V n'attendent que cela que de créer une carte avec des exclusions. Pour moi, s'il faut bannir un usage d'un secteur, il faut tous les bannir. Autrement, c'est acter 1) une discrimination 2) le fait que bien entendu c'est toujours et d'abord les vététistes qui abîment. Attention à l'effet cas d'école.
Papybrujor a écrit :C'est un façon déguisée de créer des pistes dédiées vtt, c'est pas interdit aux marcheurs mais comme c'est pas du tout adapté pour eux il n'y en a pas.
Voilà

Il n'est pas possible, ni en France, ni en Allemagne, ni en Italie de réserver par une réglementations des sentiers aux seuls vététistes. Et c'est pas plus mal ainsi.
A Freiburg, il n'y a pas tant de problème que tu sembles le croire. Le Club gestionnaire fait très bien le travail. Mais typiquement, eux, ont troqué la liberté de circuler sur les sentiers monotrace contre l'officialisation et la gestion de ces pistes. Quelques clubs/groupes sur notre massif feraient volontiers de même pour satisfaire les appétits d'une portion influente mais limitée de vététistes au détriment de la masse des autres pratiquants.
Après, il faut apprendre à partager : nulle part on est au risque zéro d'accident. A ce stade, sur notre massif, le vrai problème pour/avec le VTT ce n'est pas l’accidentologie vélo/piéton. Le problème c'est que le gros des vététistes standards (randonneurs sportifs) est coincé entre certains groupes influants qui tirent à boulet rouge sur les vététistes et le développement rapide de l'Enduro qui entraîne quelques désagréments (multiplication du hors piste par ex.) qui viennent alimenter les clichés sur les vététistes. Pour changer cela, il faut s'engager, discuter, sensibiliser les autres usagers
et les vététistes, être pragmatiques pour trouver des solutions au cas par cas mais être intransigeant sur notre droit à circuler au travers du massif.
Quand je circule dans les Vosges, dans le respect des réglementations
fondées, des autres usagers, de la faune et de la flore, j'exige qu'on me considère très strictement avec les mêmes droits qu'un piéton (ni +, ni -). Partant de là, tout peut se discuter. Sans cela, le débat est faussé. S'il faut protéger un milieu naturel fragile, il faut le protéger de tous les usagers : à vélo, à cheval, à pied.