Le problème, c'est pas simplement ce qui permet d'enregistrer les traces, c'est les traces à l'origine : sous prétexte d'enduro, dans le cadre d’événement ou non, on voit des traces sauvages un peu partout. Dans un secteur que je fréquente régulièrement, coté Mont Saint Odile, c'est flagrant !
La plupart des événements tracent sur de l'existant à qques exceptions près mais par contre, beaucoup d'enduristes amateurs, semi-pro, débutants, touristes ou primo-compétiteur tracent dans la pampa avec l'aide de Strava & cie. C'est difficile dans ce contexte de faire légaliser des spots, de défendre la liberté de circuler à VTT sur l'existant (pourtant déjà très dense mais peut être pas assez technique pour les "enduristes" locaux) et faire le promotion d'un VTT durable. Dans les pratiques médiatiques qui font le buzz en vidéo, il n'y a pas toujours que du durable...
Evidemment, on peut faire officialiser des traces dites sauvages. Mais cela prend du temps. Il faut des clubs, des pratiquants, des communes pour s'engager dans la durée. Ça doit être fait en concertation avec mille et un acteurs d'après des dizaines de réglementation. Pendant ce temps, l'enduriste RTT du vendredi matin aura déjà trouvé un autre spot dans des chaumes protégés ou sur une réserve Natura 2000. Et puis ça ne peut pas se faire au détriment de notre liberté de circuler sans quoi l'enduro se développe en cannibalisant les possibilités des autres pratiques (la randonnée itinérante sportive sur le réseau Club Vosgien par ex.).
Faut s'auto-réguler

Inutile de vous taper dessus ou de se monter les uns contre les autres
Ce dossier VV est super

Le fait qu'il ait pu se conclure par une article sur la MBF c'est top. Je pense que le message est assez clair : on a un terrain de jeux magnifique, particulier, adapté à une diversité de pratiques du VTT, faut en prendre soin et ne pas faire n'importe quoi. C'est pas facile mais faut essayer.